Aliments ultra-transformés : un danger potentiel pour notre santé

Les études sur les liens entre aliments ultra-transformés  (AUT) et maladies chroniques ont débuté au début des années 2010 quand un groupe de chercheurs brésiliens a établi une corrélation entre développement de certaines maladies (diabète de type 2, obésité) et la consommation d’aliments très transformés.

Depuis, plus de 50 publications scientifiques ont confirmé et élargi ces premières conclusions avec, notamment,  les risques suivants :

  • +26% de risque d’obésité avec une consommation moyenne d’AUT supérieure à 10% des apports caloriques journaliers (Mendonça et al., 2019)
  • +10% de risque de cancer associé à une hausse de la consommation d’aliments ultra-transformés de seulement 10%(Fiolet et al., 2019).

La situation est devenue tellement préoccupante que les autorités sanitaires ont été amenées à s’intéresser au sujet et recommandent de ne pas dépasser 15% d’UAT dans les apports énergétiques journaliers. Or, selon le Dr Anthony Fardet, la moyenne est aujourd’hui à plus de 36% et ces aliments représentent plus de 70 % de l’offre alimentaire emballée de la grande distribution.

 

Qu’est-ce qu’un aliment ultra-transformé ?

Il s’agit d’aliments (plats préparés, desserts lactés, sodas, céréales…) :

  • contenant des ingrédients qui ont été déstructurés puis reconstitués (sucre invertis, sirop de maïs, protéines de soja, gluten de blé…) et/ou nombreux additifs (gomme de xanthane, fibres d’acacia…).
    Ces derniers sont appelés marqueurs d’ultra-transformation (MUT) et sont eux-mêmes des produits triturés ou de synthèse, sans intérêt nutritionnel, se contentant d’améliorer le goût, l’aspect, la texture.
  • ou produits en utilisant des techniques qui dénaturent la structure originelle des ingrédients, il s’agit principalement d’aliments obtenus par cuisson-extrusion (snacks, biscuits apéritifs, certaines biscottes,…).

 

Comment reconnaitre un aliment ultra-transformé?

Lire les étiquettes!

La lecture des étiquettes permet de connaître la composition précise d’un produit alimentaire. En règle générale, tout ingrédient qui ne se trouve  pas – en l’état – dans les placards de votre cuisine (ou dans les rayons de votre épicerie) a une forte probabilité d’être ultra-transformé.

Utiliser une appli spécialisée

Difficile de lire chaque étiquette! Heureusement plusieurs applis disponibles sur smartphone permettent de scanner les produits que vous achetez et de vous faire une idée leur degré d’ultra-transformation.

A notre avis, la plus pertinente en France est Siga qui, sur la base d’une démarche scientifique, classe les aliments selon leur degré de transformation avec une notation allant de 1 (aliment brut) jusqu’à 7 (aliment très transformé).

Marguerite en Bourgogne et les ultra-transformés

Garantir la naturalité de nos biscuits est l’un des engagements centraux de notre politique RSE.

Produire en bio n’est pas une garantie suffisante car certains marqueurs d’ultra-transformation (maltodextrine, protéines de soja, …) sont autorisés dans les aliments bio. Nous avons donc exclu de nos recettes tout ingrédient de ce type.

Dans notre démarche de transparence, toute notre gamme est soumise à l’évaluation Siga avec deux objectifs :

  • aucun produit noté “7”
  • 80% de notre gamme notée “4” ou mieux.

 

Plus d’information sur les aliments ultra-transformés : https://aliments-ultra-transformes.fr/
Télécharger l’application Siga : https://siga.care/